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Histoire succinte de Morihei Ueshiba

Qui était le fondateur de l'Aïkido ? Quel a été son parcours ? De nombreux ouvrages ont été consacré à la vie de O Senseï, aussi nous ne vous présentons ici qu'un résumé qui ne se veut pas une biographie exhaustive, mais juste les grandes lignes nécessaires pour comprendre d'où vient l'Aïkido.

Photo de Morihei Ueshiba

Morihei, quatrième enfant et premier fils de Yoroku Ueshiba et de Yuki Itokawa, est né le 14 décembre 1883 (16 novembre de l'ancien calendrier lunaire japonais) dans la ville portuaire de Tanabe sur l’île de Honshu. Sa famille vivait dans l’aisance car son père était un propriétaire terrien et faisait commerce du poisson et du bois. Il était également très respecté des membres de sa communauté et s’investit beaucoup dans les affaires du village ainsi qu’au conseil municipal de Nishinotani et de Tanabe dans la préfecture de Wakayama.

D’une santé relativement fragile et d’un caractère nerveux, son père décide de lui faire pratiquer la natation et le sumo. Après une enfance passée dans l’école d’un temple (Terakoya) suivie d’une scolarité à Tanabe, il accède au collège ou ses capacités en arithmétique se dévoilent et lui permettent d’être l’assistant du professeur.

Il met un terme à ses études à l’âge de 17 ans pour commencer son apprentissage du commerce (familial) à Tokyo. L’année suivante il ouvre la papeterie Ueshiba ou il distribue et vend des fournitures scolaires et de la papeterie. C’est à cette époque qu’il commence à s’intéresser aux arts martiaux par l’étude du Ju Jutsu et du Ken Jutsu à l'école de Tenjin Shinyo-ryu où il pratique le soir. Cependant, moins d’un an après son arrivée il contracte le béribéri et son commerce périclite ce qui force son retour à Tanabe.

Peu de temps après sa maladie, il épouse Hatsu Itokawa qu’il connaît depuis son enfance. En 1903, à l’âge de vingt ans, il s’engage au 61ème régiment d’infanterie de Wakayama pour participer à la guerre russo-japonaise (1904-1905) et ses talents de combattant son rapidement remarqués principalement lié à sa grande habilité quand au maniement de la baïonnette, le Juken-jutsu. Affecté au 37ème régiment de la quatrième division basé à Osaka, il eut l’occasion de s’entraîner au sabre à l’école Yagyu Shingan-ryu. Ce qu’il étudia précisément de cet art martial traditionnel reste flou. Cependant, même après sa libération, il se rend de temps à autre de Tanabe à la ville de Sakai ou se trouvait le Dojo du Yagyu-ryu.

Peu de temps après son retour à Tanabe, son père fit venir un jeune instructeur du Kodokan pour la jeunesse locale ce qui lui permet de pratiquer le Judo pendant quelque temps. Mais à l’âge de 29 ans, à la recherche d’aventure, il se laisse séduire par le gouvernement japonais offrant des aides pour encourager le peuplement de l’île Hokkaido. Il recrute alors 54 familles de son village réunissant ainsi plus de 80 personnes afin de fonder une nouvelle colonie dans une partie reculée du nord de l’île qui devient le village Shirataki. Pendant sept années, il est responsable de cette colonie ou il y cultive la terre, participe au conseil municipal et contribue au développement de la région de Shirataki. C’est à cette période, en 1915, qu’il rencontre le professeur d’Aïki-jutsu Sokaku Takeda qui dirige des stages sur l’île. Morihei a alors 32 ans et il est fasciné par la maîtrise de Sokaku pour son art martial pratiqué connut sous le nom de Daïto-ryu jujutsu. Il consacre alors son temps et son argent pour apprendre allant même jusqu’à héberger Sokaku en échange de cours particuliers. Morihei devient alors le meilleur élève et accompagne son maître lors de voyage pour enseigner. Il reçoit ensuite un diplôme d’instruction du premier degré du Daïto-ryu. Il est important de souligner que l’ensemble des techniques de Sokaku Takeda est la base de presque tous les mouvements de l’art martial de Morihei Ueshiba.

Après une pénible maladie survient la mort de son père en janvier 1920. Il décide alors de laisser tous ses biens en Hokkaido et il rentre chez lui, à Tanabe. C’est là qu’il rencontre le cofondateur de la secte Shintô-Omoto, le charismatique Onisaburô Deguchi. Il vit alors au siège de la secte Omoto à Ayabe, Préfecture de Kyoto et y pratique les rites de méditation et de purification. Son engagement est profond et il participe au développement de cette nouvelle religion, mais la même année, ses deux premiers fils meurent des suites de maladies. En 1921, le gouvernement japonais met en accusation Onisaburô Deguchi pour crime de lèse-majesté envers l’empereur, il est emprisonné. Morihei Ueshiba bénéficie d’un non-lieu lui évitant 5 années d’emprisonnement. Vient alors la naissance de son troisième fils, Kisshomaru le 27 juin 1921. Il commence alors l’étude des Kotodama (littéralement mot-esprit) accordant de plus en plus d’importance au spirituel.

Après la mort de son père, il se consacre alors au Budo, voie vers laquelle l’encourage Deguchi. Il avait auparavant déjà pratiqué différents arts martiaux, notamment l’art du sabre de l’école Shinkage, le Jujutsu des écoles Kitô et Daïto et bien d’autres encore.

Deguchi, une fois de plus, l’encourage à se consacrer aux arts martiaux considérant que cette voie est celle qui convient le plus à Morihei Ueshiba. Sur le conseil de Deguchi, il transforme alors une partie de sa résidence d’Ayabe en Dojo de dix-huit tatamis et ouvre le Ueshiba Juku pour les jeunes hommes de la secte Omoto. Cependant, Morihei Ueshiba commence à se faire connaître comme « le Maître du budo d’Ayabe » et de nombreux pratiquants extérieurs à la secte commencent à rejoindre le Dojo, dont beaucoup de jeunes officiers de la marine venus du port voisin de Maizuru. De notoriété grandissante, les adeptes arrivent alors de Tokyo jusqu’aux confins du Japon.

C’est vers 1920 que Ueshiba songe réellement à la création d’un Budo indépendant, mais c’est en 1922 qu’il proclame un nouvel art martial, l’Aïki-bujutsu, ce dernier conservant les principes et les techniques des anciens arts martiaux, mais ne se retrouvent pas dans l’actuel Aïkido. Ce nouvel art martial tire son originalité de l’utilisation spécifique du terme aiki. En effet, dans d’autres budos, on fait parfois référence à l’idée d’harmonisation (ai) des ki avec l’adversaire lors des combats, mais c’est la première fois que le concept apparaît réellement.

Quant au choix du terme Aïki, il est certainement lié à l’influence des écoles Kitô et Daïtô que Morihei Ueshiba fréquenta, car ces dernières sont fondées sur le principe du yin et du yang et l’utilisation du ki. Mais la véritable source vient d’abord de la démarche personnelle de Morihei Ueshiba en matière de Budo, qu’une vie qu’il consacra à l’entraînement avec beaucoup d’expériences l’avait amené à la prise de conscience du ki. L’apprentissage des Kotodama également joua un rôle important, car il y fit souvent référence à la fin de sa vie lors de conférences et dans ses écrits.

Arrive alors un grand tournant dans sa vie, son départ du Japon pour la Mongolie le 13 février 1924 afin de créer une alliance entre les armées chinoise et japonaise en compagnie d’ Onisaburô Deguchi ainsi que de quelques disciples. Ils furent emprisonnés par l’armée Chinoise lors de leur tentative et nombre d’entre eux ne réchappèrent pas au peloton d’exécution. Après l’intervention du consul du Japon, ils rentrent à la fin juin de l’année 1925. C’est à son retour qu’un officier de la marine expert en Kendo le défie en combat. Il déjouera aisément toutes les attaques de son adversaire. Après le combat, il explique à l’officier qu’il percevait toutes ses attaques avant qu’il ne les ait faites. C’est à partir de ce moment la qu’il eut la révélation de son art, sa première expérience de sumi-kiri, clairvoyance de l’esprit et du corps par laquelle le ki de l’univers ne fait plus qu’un avec le ki personnel.

Photo de Morihei Ueshiba

Il comprit alors la nature du véritable Budo, sa source étant l'amour spirituel, le but n'étant pas de vaincre par la force, mais de conserver la paix. L'Aïki Budo prit alors la place de l’Aïki Bujutsu.

Nous pouvons donc considérer que ce sont les années 1924-1925 qui sont à la source du début de l’évolution spirituelle de l’Aïkido. À partir de ce moment-là, Morihei Ueshiba fit constamment référence au « Budo véritable, voie de l’harmonie et de l’amour pour tous les êtres », chaque mouvement naissant de l’unité ki-esprit-corps.

C’est à l’automne 1925 que l’amiral Isamu Takeshita (son protecteur et mécène) l’invite à Tokyo, sa réputation ne cessant de croître. C’est après l’insistance de Onisaburô Deguchi qu’il accepte de s’y rendre et il enseigne alors aux nobles et aux militaires de hauts grades effectuant avant cela une démonstration devant un auditoire impressionnant comptant pour ne citer qu’eux l’ancien premier ministre et le compte Yamamoto Gonnohyôe. En 1926, sous la pression de l’amiral et de Onisaburô Deguchi, il quitte définitivement Ayabe et s’installe à Tokyo.

C’est en 1929 que Morihei Ueshiba construit un Dojo temporaire au sud de Tokyo. Le nombre d’élèves en permanente augmentation, il met en chantier un Dojo permanent en 1930 dans le quartier de Wakamatsu-cho en louant initialement puis en achetant par la suite une propriété appartenant à la famille Wakamatsu-cho. À cette époque, maître Jigoro Kano, fondateur du Judo actuel, lui rend visite et lui déclare « Voici mon idéal du Budo ». Ce dernier lui envoie Jori Takeda et Minoru Mochizuki comme élèves. C'est en 1931 que le Dojo permanent, nommé le Kôbukan se termine. Kamata, Iwata et Funabashi entrent comme Uchideshi (élèves à demeure). Le Kobukan est surnommé "Jikogu Dojo" (le Dojo de l'enfer), car la sélection est rude. De nombreux Dojo d'Aïki Budo se créent alors à travers tout le pays. L'amiral Takeshita devient directeur du Kôbukan et l'Aïki Budo est enseigné dans les services secrets de l'armée, la Kempetai.

C’est à partir de 1936 que Morihei Ueshiba décide que le temps est venu de faire une distinction claire entre les anciens arts martiaux et son budo car il se révèle évident que les aspects philosophiques et spirituels y tiennent une place importante. Il abandonne alors le terme de Bujutsu et le nom devient Aïki-Budo.

En 1939, il organise les démarches officielles afin que son organisation soit reconnue juridiquement sous le nom de Kobukai, requête acceptée l’année suivante. C’est à partir de cette période que l’Aïkido connaît une importante progression. Le nombre de pratiquants est en constante augmentation et la renommée de Morihei Ueshiba grandissante.

En décembre 1941, la guerre du pacifique éclate et l’enthousiasme nationaliste de la société japonaise ne peut que mettre un frein au développement de l’Aïkido. Le nombre de pratiquants diminue alors rapidement, car les jeunes hommes sont appelés dans les différents corps d’armée. C’est à ce moment que le gouvernement décide de regrouper les différents arts martiaux sous le contrôle d’un organe unique, donc le sien. En 1942 donc, l’Association des Arts Martiaux du Grand Japon regroupe les différentes écoles de Judo, Kendo et autres arts martiaux.

Morihei Ueshiba ne va pas à l’encontre de cette décision cependant, il se trouve blessé de l’assimilation forcée de son budo - qu’il considère différent des autres - à cette organisation. Il change alors le nom en Aïkido afin que son art soit identifié comme forme de Budo unique et distincte et, c’est de cette manière qu’il rejoint l’association.

Vient alors sa décision de se retirer en compagnie de son épouse à Iwama dans le but de poursuivre son rêve, la création d’un sanctuaire de l’Aïkido (Aïki Jin Ja) afin de perfectionner son art. En 1946, les Américains interdisent la pratique des arts martiaux au Japon et le Dojo de Tokyo est fermé. C’est à sa réouverture en 1948 qu’il prend le nom d’Aïkikaï, l’Aïkido se trouvant le premier art martial autorisé à reprendre ses enseignements en raison de ses tendances pacifistes. Le ministère de l’Éducation le reconnaît comme Zaïdan Hojin (école reconnue d’intérêt public).

C’est en 1950 que Morihei Ueshiba donne la responsabilité de l’enseignement à son fils qui devient alors le second Doshu (Maître de la voie) de l’Aïkido. Il démarre alors un programme de conférences et de démonstrations à travers le monde afin de propager l’enseignement de son art. Il donne sa dernière démonstration publique le 12 janvier 1968.

C’est à 5 heures du matin le 26 avril 1969 que Morihei Ueshiba décède. Il est dit qu’au moment de sa mort, il leva un doigt vers le ciel et ses dernières paroles furent : « Je retourne d’où je suis venu ». L'Aïkikaï de Tokyo est maintenant un grand immeuble de cinq étages où nombres de cours sont dispensés. Maître Kisshomaru Ueshiba fut second Doshu de l'Aïkido jusqu'en 1999, année ou il décéda. Son fils Moriteru prit la succession, le 18 janvier 1999.

Bienvenue sur le site d'Hikari, club d'Aïkido de Gif-sur-Yvette, affilié à la FFAB, pour l'étude et la pratique de l'Aïkido, du Iaïdo et du Jodo.

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